Nom du blog :
confessionprotestante
Description du blog :
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
22.12.2010
Dernière mise à jour :
19.02.2012
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Derniers commentairesil y a sur face book un site intéressant pas que chrétien mais qui donne à réfléchir merci de faire passer l'
Par siichris, le 13.08.2014
bonsoir, ici il pleut en ce moment, nous te souhaitons une bonne et heureuse soirée. nous allons au carnaval a
Par robert87300, le 03.03.2012
bonsoir , un kado pour toi sur notre blog, tu verra il et sur le coté, tu peut prendre ok @+robert et angelhtt
Par robert87300, le 24.02.2012
bonsoir , un kado pour toi sur notre blog, tu verra il et sur le coté, tu peut prendre ok @+robert et angelhtt
Par robert87300, le 24.02.2012
bonjour . . .
c'est avec plaisir
que je passe te souhaiter
une agréable soirée
gros bisous, ton amie
géra
Par robert87300, le 23.02.2012
si en tombant sur ce blog, vous êtes découragés et que vous souhaitez une prière, sachez que je peux vous rendre ce service, je peux intercéder pour vous
Car je cois qui si nous intercédons les uns pour les autres, nous sommes plus forts, car nous invoquons le nom de l'Eternel
Emparons-nous donc de la victoire et que ces quelques pages soient à votre service, à votre disposition
Qu'elles puissent vous rendre une lueur d'espoir
J'ai entendu que des personnes sont parties sans avoir eu la chance de parler à notre Seigneur, pouvoir s'adresser à lui comme on s'adresse à un ami
A ces gens qui pourraient partir un jour peut être sans connaitre notre Seigneur, je voudrais dire que vous pouvez demander quelque chose dans votre coeur
Vous êtes désespéré à cause du travail, des études, ou de votre vie de famille ? Sachez qu'il existe un espoir suprême qui vous rendra la force de vous relever
Donc point de découragement
Ecoutez seulement la voix de notre Seigneur, écoutez le comme Samuel, et il vous répondra
ps : une gestion rapide des mots clés sur google me laisse entrevoir le degré de désespoir de certains de mes compatriotes. J'en ai mare d'entendre que des gens se suicident sans que l'on puisse rien faire pour les entendre. Laissez moi juste vous entendre, vous écouter avant de faire n'importe quoi. Le monde n'est pas toujours aussi déséspéré que nous le croyons. La vie est belle, du moins l'espoir existe, croyez moi
En cette nouvelle année la principale résolution est de suivre Dieu et lui être fidèle.
Nous pouvons parler à Jésus quelque soit l'endroit où nous sommes.
Cela ne veut pas dire que nous devons rester chez nous, en regardant france 2 le dimanche matin, enécoutant "fréquence protestante" ou en lisant "top chrétien" et bien sûr la bible.
Tout cela est très bien mais nous risquerions de nous priver de l'essentiel en délaissant la vie d'église et la prière qui l'accompagne.
Bien sûr que nous pouvons prier dans notre coeur, mais comme le dit la parole, "là où 2 ou 3 sont réunis, je suis au milieu d'eux"
Ainsi nous démultiplions notre force dans la prière en unissant nos voix.
De plus le fait de se retrouver dans une église au lieu de vivre sa foi comme un vieux loup solitaire, c'est de partager et faire partager notre expérience, mais aussi unir les chrétiens dans un élan commun. Ainsi nous sommes plus forts pour servir notre Dieu et le faire connaitre afin de "faire de toutes les nations des disciples"
Si nous sommes dispersés, même si notre démarche est sincère nous serons toujours moins forts, mois audibles.
Nous devons croître et faire croître le royaume de Dieu
Enfin se réunir dans une église, c'est transmettre à nos enfants à notre famille notre croyance.
Ce qui est incroyable c'est que nous pouvons non seulement parler à Jésus quelque soit l'endroit où nous sommes et il nous entendra, mieux il nous écoutera; mais aussi nous pouvons venir tels que nous sommes. Anciens chrétiens qui se sont éloignés, athés qui n'ont jamais cru en Dieu et sa création, prostituées, tricheurs, voleurs, menteurs, pêcheurs.
Même le plus terrible des péchés aux yeux des hommes, nous laissera toujours une place dans le royaume de Dieu.
Mais nous devons quelque soit notre situation terrestre l'accepter dès aujourd'hui sans attendre.
Notre condition terrestre est sans importance si nous demandons pardon.
Nous en sommes tous au même point et Dieu nous accepte quelque soit le degré de notre péché.
C'est ça le message révolutionnaire de l'évangile
Venez tels que vous êtes.
Pour cette année 2012 je souhaite de tout mon coeur que toute personne seule ou désespérée, plutôt que de ressasser des choses négatives dans son coeur, puisse écouter le message de Dieu.
De grandes choses sont possibles, tu pourras faire de grandes choses si tu le cherches, ou pluôt le Seigneur Dieu pourra faire de grandes choses en toi, si tu t'adresses à lui et si tu le recherches.
Il est là dans ton coeur, il suffit de l'appeler et il saura répondre à ton appel.
Ainsi 2012 est une année d'espoir parce que quelqu'un t'attend quelque part
Lorsque les français sont interrogés, leur source principale de préoccupation est la sécurité et le pouvoir d’achat.
Ils se sentent de plus en plus insécurisés et ils sentent en même temps que leur situation économique se dégrade
Nous détaillerons les éléments qui peuvent donner le sentiment que nous vivons une époque d’insécurité
La violence se manifestait autrefois dans notre société sous d’autres formes. Je ne sais pas personnellement si elle était mieux ou moins bien jugulée mais l’Etat en connaissait les causes. Elles étaient plus facilement identifiables et donc maitrisables.
L’alcool, les violences faites aux femmes ou aux enfants, les violences morales.
Aujourd’hui l’insécurité est moins visible mais pas forcément moins présente. Les jeux vidéo où de plus en plus la fiction rattrape la réalité. Les héros sont à la fois de plus en plus sanguinaires et à la fois de plus en plus réalistes. Ils ressemblent à de vrais acteurs dont nous prenons la possession, par les champs de vision. Mais aussi avec les nouvelles consoles nous pouvons encore mieux nous identifier à ce héros, par une imitation de gestes. Nous contrôlons notre personnage non plus seulement avec une manette mais avec des gestes. La technologie progresse à grand pas et nos adolescents passent plus de temps avec leurs personnages virtuels baignés dans la violence que dans la réalité, celle des études ou du travail.
Lorsqu’on parle de virtuel, nous pensons immédiatement à la télé-réalité par exemple. Les nouvelles technologies dont la télévision est partie prenante veulent nous rendre le monde virtuel toujours plus accessible. Ce monde inexistant, intemporel, artificiel créé dans une bulle télévisuelle, a pour but de rechercher l’audience, séduire le téléspectateur, mais il contribue aussi à l’éloigner de la réalité. L’adolescent peut se sentir désorienté, et perdre ses repères. Une banalisation du sexe où la société cherche à réduire les valeurs de l’amour dans le couple et la fidélité, ces valeurs chrétiennes enseignées depuis plus de 2000 ans. Finalement en regardant ce genre d’émission me vient une sorte de dégoût, où la norme est sans cesse repoussée puis elle devient anormale. Serons-nous anormaux demain parce que nous vivons chrétiennement et que nous croyons aux valeurs du mariage, à toutes ces choses que la Bible nous enseigne ? Cette banalisation des questions du mariage et de la fidélité qui sont des socles pour la construction de notre société, tendent également à dégrader l’être humain, à le rendre d’existant à inexistant, dans une forme de destruction implicite de la nature humaine
Et que dire des réseaux sociaux ou là encore j’observe une forme de banalisation de la violence, non par l’identification sanguinaire de certains jeux vidéo, non par la télé-réalité destructive de l’individu, mais par la violence des mots. Nous pouvons dire que Facebook, ce chef d’œuvre d’intelligence, a libéré la parole. Combien de professeurs ou de camarades de classe se sont vus détruire par le biais d’échanges sur un groupe dédié. Il est d’autant plus facile de détruire quelqu’un que l’on déteste sur «Facebook, que ce n’est pas totalement vrai, ce que l’on pourra dire sera plus excusable sur le réseau social qu’en vrai, soit parce que coupable j’aurai des circonstances atténuantes, soit parce que mes juges ne pourront pas mesurer le risque que représente ce réseau pour un ennemi potentiel. Facebook, libère la parole il a parfois aidé certaines révolutions dans le monde mais il peut anéantir des être humains
Les nouvelles technologies, dont nous venons d’exposer trois formes, sont révolutionnaires et dangereuses. Elles nous permettent de prendre pied totalement dans le XXI eme siècle, un peu comme la révolution industrielle au XIX eme, elles nous permettent de faire des pas de géants dans la transmission de l’information, l’instantanéité, la modernité, mais en même temps, l’Etat traditionnel garde fou, ne parvient plus à suivre son rythme effréné.
Le risque en est une banalisation de la violence physique, banalisation des valeurs amoureuses issues de la conception judéo-chrétienne et enfin banalisation de la violence morale.
Ce n’est que le début
Lorsque dans les sondages d’opinion les gens parlent d’insécurité, ils évoquent tous ces points entre autres.
Car cette violence, cette dépravation, ou si le mot vous semble trop appuyé je dirais cette régression de l’individu, se diffusent peu à peu dans notre société.
Chrétiens vous devez prendre part au débat, agir partout où vous le pouvez.
En France notamment, pays laïc nous comptons beaucoup sur l’Etat qui est un véritable point d’ancrage ; point d’ancrage à la dérive malheureusement
En effet, il ne peut pas suivre ce mouvement de fond. Chrétiens nous devons agir pour éduquer nos concitoyens, leur apprendre à résonner, s’interroger, se poser des questions, redéfinir les normes.
Regardons comment en Angleterre, un seul réseau a pu mettre à feu et à sang un pays tout entier. Ce n’est qu’un exemple parmi les dizaines qui me viennent à l’esprit.
Utilisons nous aussi ces nouvelles technologies pour nous introduire dans ce système qui perturbe notre société. Profitons-en pour parler de Jésus, profitons-en pour vanter la non violence, pour décrire le mariage comme acte fondateur de la société, et pour témoigner des bienfaits que Dieu nous accorde lorsque nous lui sommes fidèles
Pour conclure je vous laisse relire l’histoire de Jonas qui commence ainsi :
« La parole de l’éternel fut adressée à Jonas en ces mots : Lève-toi va à Ninive la grande ville, et crie contre elle ! Car sa méchanceté est montée jusqu’à moi » « Et Jonas se leva pour s’enfuir »
Est-ce que nous fuirons nous aussi ?
Quand nous sommes chrétiens nous portons un témoignage et nous devons donner une bonne image de nous mêmes, car sans cela nous ne serions pas crédibles.
L'image que nous communiquons ne doit pas être l'image de la perfection, un peu comme des hypocrites qui cherchent à se faire valoir, mais nous tendons vers la perfection sans toutefois y parvenir car nous sommes par définition des êtres imparfaits
Nous ne pouvons pas nous laisser aller à tous les vices que nous voyons autour de nous, même les vices en apparence "anodins". Nous devons, je pense, nous préserver car nous nous destinons à être des intercesseurs et prier sans cesse
Quand les hommes politiques en qui nous voyons souvent des exemples, déçoivent par leur comportement, nous les chrétiens nous avons des valeurs, nous sommes intransigeants avec la compromission, et cette volonté d'honnêteté morale pourrait servir à porter un témoignage favorable envers notre Dieu
Mais ce que je veux dire c'est que nous ne cherchons pas à nous parer d'une âme pure. C'est un bienfait de Dieu qui nous place à part pour son service. Et prier, intercéder c'est déjà le servir.
Ces valeurs ne sont pas obsolètes, mais ô combien actuelles. Je parlais de la dépravation de certains hommes politiques, ou de leur compromission, mais ils ne sont que le reflet de la société. Et la société est pire parfois. Il nous faut humaniser ce monde en quête de sens et de compréhension
Les êtres humains comprennent ce qui leur est enseigné. Si je vous parle de laïcité, si je vous parle d'islam, ou de bouddhisme, vous serez influencé, penché à entendre ces choses. Alors moi je ne prétends pas que nous chrétiens (catholiques, orthodoxes ou protestants) nous possédons la vérité absolue. Non, mais croire, c'est déjà un premier pas pour retrouver la foi. Ce qui veut dire que nous devons croire. Croire en Dieu bien sûr, bien que je respecte toutes les autres religions et toutes les autres formes de croyances (l'athéisme ou l'agnostisme étant aussi des formes de croyances).
Cela étant dit, je vous inviterais chrétiens qui lisez ce texte par hasard ou par inadvertance, à croire de manière éclairée et pas de manière illuminée
Non-chrétiens, je vous invite à découvrir une dimension de la foi chrétienne, qui vous amènera à retrouver la joie de vivre par l'espoir, par le don de soi, et l'envie de servir notre Dieu et autrui
Cette vérité pure, cette foi que je vous propose de connaitre, est simple. Il s'agit d'adresser à Dieu votre prière en lui demandant comme Samuel
"parle ton serviteur écoute" 1samuel 3,10
Si nous oublions notre Dieu, et que nous ne sommes pas pleinement engagés pour son service est-ce que nous le renions comme Pierre a renié Jésus?
Les préoccupations du monde, notre travail, le fameux leitmotiv "métro boulot dodo" n'est-ce pas une excuse suffisante pour nous dire que nous ne pouvons pas toujours être là. Après tout, Pierre a renié Jésus mais nous sommes-nous tels que lui? C'est beaucoup dire car Pierre était sans doute prétentieux et il n'avait pas conscience de sa faiblesse humaine. Mais nous qui croyons en Dieu et mettons tout en oeuvre pour que notre vie soit conforme à sa volonté, en quoi aurions-nous renié notre seigneur si nous avions été dans la même position que Pierre? Il est certain que nous n'aurions pas été comme lui. Pourtant nous ratons souvent des occasions de servir Dieu. Nous ne pratiquons pas systématiquement le culte personnel, nous ne prions pas assez souvent, nous lisons trop peu la parole de Dieu, nous ne témoignons pas assez souvent des miracles et de la bénédiction dans nos vies, en un mot nous sommes trop timides ; mais cela ne veut pas dire que nous sommes comme notre illustre prédécesseur Pierre.
Après tout personne ne nous reproche rien, alors pourquoi devrions-nous nous sentir coupables comme lui-même a été coupable de reniement à trois reprises
Mais après tout il ne valait pas plus cher que les autres disciples puisque dans matthieu 26 v56 il est indiqué que "tous les disciples l'abandonnèrent"
Donc dès que Jésus s'est retrouvé en réelle difficulté pour la première fois, aucun n'a eu le courage d'affirmer qu'ils étaient ses disciples. Tous ont fui
Dans le passage qui précède du verset 36 à 46 il y a tout un épisode sur la prière et l'éveil.
Parce que les disciples n'ont pas su rester éveillés et prier, ils n'étaient pas dans les meilleures dispositions pour être à l'écoute des attente du Seigneur.
La boucle est bouclée, tout est est dit, nous ne valons pas mieux que Pierre et les autres disciples chaque fois que nous ne consacrons pas notre temps pour la prière. Et lorsque surviendront les tribulations nous ne serons plus là pour nous interposer en faveur de notre Dieu.
Parce que nous vivons un temps de paix et de prospérité relative,mais prospérité tout de même, cela ne nous dispense pas de veiller et prier
N'oublions pas qu'au delà de la Bible, en France même, certains ont été persécutés pour leur foi. Ils devaient renier leur croyance, y renoncer sous peine d'être envoyés aux galères jusqu'en 1748. Et je me dis "comment aurais-je réagi dans leur situation?" "Est-ce que nous serions capables de prendre des risques pour notre intégrité ou notre liberté, juste pour conserver le droit de croire, prier, chanter, se réunir, en un mot vivre sa foi"
Sommes-nous comme Pierre ou les autres disciples quand survint l'arrestation de Jésus, ou sommes-nous comme ces chrétiens protestants envoyés aux galères uniquement pour avoir osé affirmer leur croyance?
Toutefois Pierre par la suite est devenu un exemple et il a bien changé
Mais il a dû se repentir de ne pas avoir veillé et prié et aussi d'avoir renié à trois reprises Jésus. Il a dû se sentir coupable de cela et en éprouver un remord terrible.
Pourtant Jésus lui a laissé une nouvelle chance et Pierre dans son remord s'est réellement converti; il a pris conscience des attentes de Dieu pour l'homme
Il existe deux oppositions religieuses fondamentales entre catholiques et protestants
Les catholiques peuvent-ils s'adresser à Dieu comme on s'adresse à un ami? Je crois que la relation qu'ils entretiennent avec Dieu est une relation biaisée. Cette relation est indirecte car on ne peut pas prier pour soumettre à Dieu notre désir. Ainsi la préoccupation majeure du chrétien est d'être dans la conformité. L'autorité papale représente le dogme à suivre. Le pape est l'autorité suprême il est lui même sanctifié, il est la représentation de Dieu sur la terre. Dans ce cas sa parole est incontestable. Cela augmente l'obéissance du chrétien et revers de la médaille diminue l'esprit d'entreprise. L'initiative est soumise à l'obéissance
Le croyant est seul dans la difficulté. Il peut alors se confesser pour se soulager du poids de son péché. Il s'adresse à la vierge, la figure maternelle. Marie est la consolatrice la mère rassurante et apaisante ; et Jésus le modèle à suivre la perfection divine représentée en l'homme. Jésus est aussi une figure attachante assimilée au fiancé représenté par sa vierge blancheur ; celui que certaines soeurs épousent dans le secret de leur coeur pour combler le vide de l'amour. La relation avec Jésus mais aussi Marie peut souvent apparaitre comme fusionnelle, elle produit un sentiment d'dentification. Le pape est une figure paternelle d'autorité, il est la lumière de l'église, son phare dans l'obscurantisme.
Ces personnages identificatoires donnent au croyant sa ligne directrice, ils consolent, ils apaisent. La bible par exemple est un livre sacré, comme un mode d'emploi universel. Elle est un objet de bénédiction, une relique sacrée, elle ne permet pas de redécouvrir la parole de Dieu par soi même , l'église étant l'autorité
La redécouverte des écrits est l'explication de la réforme. Des hommes se sont impregnés de la bible pour redécouvrir la foi.
Il est surprenant de voir encore aujourd'hui comment dans les milieux protestants la bible est un best-seller. C'est un best-seller mondial mais dès l'enfance la mémorisation de certains versets est par exemple une pratique courante. Les cantiques sont souvent issus des psaumes.L'enseignement la prédication sont centrés sur l'étude biblique, Il existe une volonté permanente d'aller toujours plus en avant dans la connaissance du message. Cette libération par la connaissance est aussi un affranchissement à l'égard d'une autorité humaine. On parle de frère et de soeurs et il existe un principe d'égalité intangible. De ce fait le pasteur n'est pas une autorité supérieure mais il est choisi par Dieu comme son serviteur. Le pasteur est donc un serviteur comme un autre si ce n'est qu'il exerce son service pour Dieu uniquement. Le chrétien n'est pas structuré par l'appartenance à une dénomination. Il peut parfois ne pas avoir conscience de son appartenance religieuse. Dans l'expression de sa foi il est tout simplement "chrétien" et il n'éprouve parfois pas de racine protestante. Il chemine dans sa foi sans se retourner toujours dans cette volonté d'aller plus loin pour Jésus. Les protestants s'adressent à Dieu grâce à cette relation horizontale directement et sans intermédiaire.
Affranchie de toute délimitation religieuse dogmatique l'expression de la foi s'exprime de manière libérale. Les protestants sont nés d'une rupture avec l'église catholique. Cette rupture se répète continullement non plus à l'égard de l'autorité papale mais vis-à-vis d'autres congrégatiions. Ainsi certaines églises locales peuvent être entrainées hors du contexte religieux et certaines congrégations peuvent à l'inverse se rattacher à une fédération. exemple l'église adventsite est membre de la fédération protestante en France depuis 2006. Le mouvement protestant est en perpétuel mouvement, en évolution permanente car il se réfère le plus souvent à la foi en faisant abstraction d'une autorité humaine (par exemple Calvin ou Luther ou historique). Quel rapport existe t il entre la Saint Bathélémy et la prédication des évangéliques aujourd'hui? Aucun si ce n'est que protestant est la couverture, le vernissage permettant une fédération disparate.
L'expression de la foi catholique est centrée sur une volonté de faire le bien alors que l'expression de la foi protesstante est centrée sur la redécouverte de la parole de Dieu.
Ces deux expressions chrétiennes sont une manière de croire. Dans le premier cas la piété est conrôlée quasiment régulée et discplinée, dans le second la foi est libéralisée, dispersée presque divisée. Pourvu qu'on se comprenne malgré les différences, je crois que ce sera déjà une belle avancée
être chrétien ça veut dire qu'on doit rester pur comme Paul nous l'indique dans Tite 1.15 "pour ceux qui sont purs, tout est pur"
Difficile de rester pur face à la popularisation des images et surtout leur banalisation
La bande FM puis le numérique, et internet me semble-t-il contribuent à rendre accessible au plus grand nombre le sexe l'érotisme et aussi la pornographie.
C'est vrai que désormais si l'on veut ne pas se compromettre et se laisser influencer il faut écouter france culture, éteindre sa télé à 23 heures, éviter de surfer inutilement sur internet, et porter des oeillères
Difficile face à la généralisation des réseaux sociaux et des sites de rencontres ou la télé-réalité (ile de la tentation, secret story, l'amour est aveugle pour les plus tendancieuses) d'affirmer des opinions qui vont à contre courant des idées reçues. Mais quelles sont ces idées reçues
"Un flirt c'est pour coucher sinon ça ne vaut pas la peine de continuer.Oui c'est vrai comment pourrai-je savoir si je suis compatible avec ce petit ami si je ne fais que discuter; comment pourrai-je savoir si nous sommes compatibles sexuellement"
"L'homosexualité est un concept et participe du principe du libertinage c'est quelque chose de sympa c'est la liberté"
"l'échangisme est un concept où l'on donne plus de volume au couple pour retrouver une énergie nouvelle et le faire durer par un intérêt commun renouvelé"
Ainsi à 18 ans on parait presque ringard si l'on ose penser qu'il faut se marier avant d'avoir des relations sexuelles ou que l'amour n'est pas un jeu auquel on s'adonne quelque soit les partenaires et quelque soit le sexe. On ne parle plus aujourd'hui de "relation", on parle de "partenaire", de "partenariat". Enfin difficile quand on a 18 ans de se faire une idée du couple idéal face à la multiplication des divorces (le consentement mutuel) étant une aubaine surtout pour les avocats
L'état, cette mère nourricière (qui nous doit tout et à qui nous devons tout), cède de plus en plus de terrain. Les principes laïcs républicains s'étiolent face aux groupes de lobbys toujours mieux organisés.
Il existe bien des sursauts chrétiens surtout évangéliques et aussi catholiques mais nos valeurs chrétiennes ne doivent pas être jetées en pâture.
Comment rester pur face à cet envahissement ? Surtout la neutralité est le pire des dangers car vouloir rester neutre et refuser de s'engager pour Dieu, c'est déjà se compromettre. Il faut avoir une attitude ferme d'engagement, ne pas juger et ne pas admettre cette banalisation du sexe. Il existe bien entendu des degrés de compromission.
Apocaypse 3.16 "puisque tu es tiède, ni chaud ni froid, je te vomirai de ma bouche". Donc s'engager n'est que le premier pas d'un processus qui devrait nous amener à l'intransigeance avec soi-même. Aucune compromission n'est acceptable
Malachie est un prophète qui dans l’ancien testament s’adresse au peuple d’Israël. Le peuple s’est éloigné des commandements transmis à Moïse sur le mont Horeb. Nous sommes dans l’ancienne alliance
Dans le premier chapitre, sur lequel porte ce commentaire, Malachie s’adresse à la tribu d’Israël, et son innocence présumée
Il affirme que ce peuple n’est pas innocent, et il donne des preuves de son autorité et de sa bienveillance.
Comment transposer cette leçon affligée par un père à son enfant, cette réprimande de colère, à notre situation actuelle
Malachie interpelle les descendants de Jacob sans distinction tout d’abord
Le peuple s’est adressé à son Dieu en disant « en quoi nous as-tu aimé ? » Et l’éternel par l’intermédiaire du prophète répond qu’il a détruit les descendants d’Esaü ceux qui n’étaient pas sous l’alliance, et qui semblent l’avoir défié : « J’ai livré ses montagnes à la dévastation, son héritage aux chacals »
N’est-ce donc pas là une preuve que l’Eternel les aime puisque il les préservés, alors qu’il a détruit les descendants d’Esaü, et qu’il les détruira encore s’ils reconstruisent. Cela est une preuve suffisante pour indiquer qu’il aime Israël. Cela sous-entend pourtant que les descendants de Jacob ne valent pas mieux que les enfants d’Esaü, et malgré leur péché aussi grand que celui du frère ennemi, Dieu prouve son amour en les préservant. Il les préserve conformément à son alliance, à sa promesse.
Il complète son argumentation : « L’éternel est grand même au delà des frontières » sous-entendu il n’a pas de frontière, son autorité s’étend sur son peuple mais au-delà encore, sur tous les peuples de la terre et sur tout l’univers. C’est une affirmation d’autorité, une démonstration de supériorité incontestable
Dieu est le père d’Israël mais il ne se sent pas honoré par son fils. En plus d’être un père il est aussi « le maître de l’univers ». Il ajoute : « où est la crainte qui m’est due ? ». A plus forte raison qu’un père doit être honoré par son fils, le « maître de l’univers » doit-il être honoré. Cette expression, « maître de l’univers » est reprise dès le verset 6 et plusieurs fois dans le chapitre 1, exactement 8 fois.
Les prêtres effectuent les sacrifices ils sont le lien entre le père et ses enfants, entre Dieu et son peuple. Mais les sacrifices ne sont pas dignes, ce ne sont pas de vrais sacrifices, ils sont « impurs » Et l’éternel dit « offre-la donc à ton gouverneur ». Là encore l’image choisie est frappante ; nous pouvons supposer que le gouverneur était celui qui était puissant, (le gouverneur romain), mais il n’était pas aimé par ses sujets, il devait être méprisé, car il était celui à qui l’on payait un impôt, à contrecœur comme tout impôt. Il était à la fois le maître et le subalterne de l’empereur ; il pouvait subir un jugement et devait rendre des comptes, il était redevable malgré tout son pouvoir. Dieu ne s’abaisse pas à être un vulgaire et insignifiant gouverneur. Alors pourquoi l’Eternel qui au-dessus de l’univers devrait-il agréer ce sacrifice impur ?
L’utilisation d’images cruelles, de métaphores, et de l’impératif dans ce premier chapitre ont pour but de créer un déclic, afin d’être parfaitement audible de gens devenus presque sourds
Comment pourrions-nous rapporter cette prophétie à notre vie de croyant?
Nous ne pouvons rien face à celui qui est plus puissant que tous les hommes, et quoique nous fassions, nous avons le sentiment que nous ne pourrions jamais être à la hauteur des attentes de Dieu pour nous-mêmes.
Certains hommes y parviennent mais nous, à l’image de ce peuple quelque peu insolent, nous n’y parvenons pas, nous en sommes incapables.
Dans le ch 1 toujours verset 9
« Et maintenant, priez Dieu pour qu’il aie pitié de vous », car ce que mérité l’insolent c’est la destruction ». Toutefois la prière seule peut encore détourner la colère de Dieu.
Bien que ce texte soit dans l’ancienne alliance nous éprouvons un sentiment d’identification avec ce peuple insoumis. Ce peuple hypocrite qui maugrée et offre des sacrifices indignes du tout puissant, nous avons l’impression nous aussi de lui ressembler, d’être parfois dans notre vie indignes par le peu d’investissement que nous consacrons à notre Dieu.
Nous devrions être écrasés par « le maître de l’univers », mais il n’en est rien. Il nous laisse libre de nos péchés, de nos trahisons, de nos hypocrisies, tout en nous mettant en garde de son autorité et de prier tant qu’il en est encore temps. Peut-être demain ce sera trop tard
Mais il ne faut pas prier pour demander pardon car cela c’est déjà au-dessus de nos forces, il ne nous appartient pas d’implorer le pardon, mais prier juste pour qu’il aie pitié de nous, implorer pour que le souffle de sa colère nous épargne
Grâce au sacrifice de Jésus pour nous, Dieu a déjà racheté nos péchés et désormais si nous prions ce n’est plus pour implorer la pitié, mais pour qu’il nous pardonne.
Toutefois il faut mesurer grâce au texte, la dimension hors du commun de notre maître et mesurer la petitesse de notre être incapable d’exercer le bien et sans cesse poussé vers sa tendance naturelle pécheresse. Cette tendance naturelle il nous faut en prendre conscience, mesurer l’étendue de notre impéritie pour mesurer son amour.
L’observation de notre médiocrité relative à la miséricorde de Dieu est le grand témoignage d’amour et d’espoir de ce premier chapitre.
Démonstration d’autorité face à l’insolence du peuple, et démonstration de sa bonté par l’alliance préservée, sont les preuves de la supériorité de Dieu sur son peuple et au-delà, sur tout l’univers. Elles nous posent la question de notre remise en question par la prière, unique voie de recours, secours ultime pour s’épargner de la destruction. Les chapitres suivants laissent le courroux s’enflammer, pour indiquer qui sera détruit et dans quelle circonstance Dieu enverra son messager
Chacun de nous a des particularismes. Nous sommes d’origine Française ou d’ailleurs ; nous sommes de Marseille ou de Lille, nous sommes issus d’une formation littéraire ou scientifique, nous sommes universitaire ou d’une grande école, nous sommes salarié ou fonctionnaire, nous sommes de droite ou de gauche, nous sommes centre droit Bayrou ou centre droit Borloo, nous sommes sociaux libéraux ou néo libéraux, nous sommes laïcs catho ou laïcs hâtés, nous sommes cathos ou protestants, nous sommes réformés ou évangéliques, nous sommes ….
.. Et nous nous définissons toujours par rapport à une entité. Cela nous permet de nous orienter dans ce monde si complexe afin de répondre à cette question « qui sommes-nous ? »
Faut-il hiérarchiser ces entités qui nous représentent ? Existe-t-il une identité supérieure, qui nous définit mieux que toutes les autres, et qui représenterait mieux que toute autre notre façon de concevoir le monde ?
Car si nous possédons une identité supérieure à toute autre, est ce que nous devons alors établir une hiérarchie, ou seulement la vivre, s’y baigner, s’immerger, en reléguant les autres au statut de futilité
Nous sommes fiers de nos origines. L’héritage Gaulois, puis romain, puis Franc, la descendance des Capétiens, des Valois, des Bourbons, les empires Napoléoniens, la troisième la quatrième et la cinquième république, Jaurès, De Gaulle, Mittérand, tout cela est notre héritage. Nous sommes fiers d’être une nation qui porte une histoire longue de tant de siècles.
Lorsque nous sommes chrétiens nous n’avons pas de hiérarchie car c’est Jésus qui est à la première place dans notre vie
Peu nous importe ce que nous sommes par ailleurs, ce n’est plus cela qui détermine notre identité
Nous ne devons pas pour autant renier qui nous sommes mais nous devons en avoir conscience. Pour autant nous agissons en premier lieu en fonction de notre croyance et non plus seulement en fonction de nos origines.
Nos agissements sont néanmoins la plupart du temps inconscients
Si nous sommes serviteurs de Jésus nous ne pouvons avoir deux maitres. D’autant plus que lorsque nous sommes chrétiens nous considérons qu’il existe le « monde » en opposition à la « vie en Jésus ». Tout ce qui n’est pas de Jésus est d’une certaine manière, étranger à notre propre personne puisque la vérité est en Dieu, manifesté par son fils Jésus-Christ qui a donné sa vie pour nous. Qu’importe notre identité charnelle, corporelle, humaine puisque notre identité en Dieu supplante tout. Elle est en quelque sorte plus précieuse que tout, puisqu’elle est le passeport pour la vie éternelle. Ce passeport là vaut bien tous les laissez-passer. Nous pourrions dire, comme dans le cantique, que nous sommes une nouvelle création, plus sous la condamnation, nous vivons dans la grâce de Dieu
Cela doit-il nous amener à nous désintéresser totalement du monde dans lequel nous évoluons ? Devons-nous comme les martyrs subir l’oppression du « monde », qui ne nous ressemble pas, qui ne nous comprend pas et que nous ne comprenons pas.
Et si nous acceptons ce monde, est ce que nous ne nous compromettons pas, en adoptant une attitude laxiste qui laisserait penser qu’il n’existe aucune différence entre le chrétien que nous sommes et le non chrétien que nous côtoyons quotidiennement.
En quoi nous différencions-nous par nos valeurs, par notre façon de vivre, de ces gens du monde alors qu’ils ne savent même pas qui nous sommes
Pourtant ils connaissent notre nationalité et notre origine, ils connaissent notre région de naissance ou d’appartenance, nos passions parfois, notre couleur politique d’autres fois
Mais il leur arrive, à ces gens du monde que nous côtoyons quotidiennement, de connaître beaucoup de choses sur notre personne mais de ne pas connaître l’information essentielle. Nous sommes chrétiens. Mais si nous le leur disions ils penseraient sans doute que c’est très bien. Car c’est vrai, c’est une bonne chose d’être « croyant », c’est une bonne philosophie, cela donne une éthique et peut-être même une forme de respectabilité, une crédibilité certaine. Cela donne à celui qui nous écoute une confiance supplémentaire, et cela donne au locuteur un vernis de bonne foi, une forme de moralisation du discours, peut-être même une forme de bonne moralisation
Cette éthique n’est pas pour nous déplaire, mais elle est pernicieuse. Car nous ne voulons pas seulement être des « croyants », des chrétiens de confession, mais des chrétiens actifs, prêts à s’engager, prêts à engager nos vies.
Oui oui oui dirons-nous, nous sommes chrétiens, ça veut dire que nous sommes prêts à mettre Jésus en premier dans notre vie
Cela veut dire jusqu’à l’intransigeance. Matthieu 5 :30 « si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la »
Croire en Dieu est un pari, un risque considérable. C’est le prix de la vie et de la mort. « Pour gagner la vie éternelle, nous sommes prêts à renoncer à tout, à tout, y compris aux choses les plus chères à notre cœur, car tout te reviens Seigneur »
Quant à notre identité charnelle, corporelle, humaine, elle est notre seconde nature, une spécificité à laquelle nous nous efforçons d’accorder la moindre importance, car nous savons que celle-ci appartient à notre Dieu.
C’est notre désir, c’est mon désir tout au moins, c’est ma prière
Si nous oublions notre Dieu, et que nous ne sommes pas pleinement engagés pour son service est-ce que nous le renions comme Pierre a renié Jésus?
Les préoccupations du monde, notre travail, le fameux leitmotiv "métro boulot dodo" n'est-ce pas une excuse suffisante pour nous dire que nous ne pouvons pas toujours être là. Après tout, Pierre a renié Jésus mais nous sommes-nous tels que lui? C'est beaucoup dire car Pierre était sans doute prétentieux et il n'avait pas conscience de sa faiblesse humaine. Mais nous qui croyons en Dieu et mettons tout en oeuvre pour que notre vie soit conforme à sa volonté, en quoi aurions-nous renié notre seigneur si nous avions été dans la même position que Pierre? Il est certain que nous n'aurions pas été comme lui. Pourtant nous ratons souvent des occasions de servir Dieu. Nous ne pratiquons pas systématiquement le culte personnel, nous ne prions pas assez souvent, nous lisons trop peu la parole de Dieu, nous ne témoignons pas assez souvent des miracles et de la bénédiction dans nos vies, en un mot nous sommes trop timides ; mais cela ne veut pas dire que nous sommes comme notre illustre prédécesseur Pierre.
Après tout personne ne nous reproche rien, alors pourquoi devrions-nous nous sentir coupables comme lui-même a été coupable de reniement à trois reprises
Mais après tout il ne valait pas plus cher que les autres disciples puisque dans matthieu 26 v56 il est indiqué que "tous les disciples l'abandonnèrent"
Donc dès que Jésus s'est retrouvé en réelle difficulté pour la première fois, aucun n'a eu le courage d'affirmer qu'ils étaient ses disciples. Tous ont fui
Dans le passage qui précède du verset 36 à 46 il y a tout un épisode sur la prière et l'éveil.
Parce que les disciples n'ont pas su rester éveillés et prier, ils n'étaient pas dans les meilleures dispositions pour être à l'écoute des attente du Seigneur.
La boucle est bouclée, tout est est dit, nous ne valons pas mieux que Pierre et les autres disciples chaque fois que nous ne consacrons pas notre temps pour la prière. Et lorsque surviendront les tribulations nous ne serons plus là pour nous interposer en faveur de notre Dieu.
Parce que nous vivons un temps de paix et de prospérité relative,mais prospérité tout de même, cela ne nous dispense pas de veiller et prier
N'oublions pas qu'au delà de la Bible, en France même, certains ont été persécutés pour leur foi. Ils devaient renier leur croyance, y renoncer sous peine d'être envoyés aux galères jusqu'en 1748. Et je me dis "comment aurais-je réagi dans leur situation?" "Est-ce que nous serions capables de prendre des risques pour notre intégrité ou notre liberté, juste pour conserver le droit de croire, prier, chanter, se réunir, en un mot vivre sa foi"
Sommes-nous comme Pierre ou les autres disciples quand survint l'arrestation de Jésus, ou sommes-nous comme ces chrétiens protestants envoyés aux galères uniquement pour avoir osé affirmer leur croyance?
Toutefois Pierre par la suite est devenu un exemple et il a bien changé
Mais il a dû se repentir de ne pas avoir veillé et prié et aussi d'avoir renié à trois reprises Jésus. Il a dû se sentir coupable de cela et en éprouver un remord terrible.
Pourtant Jésus lui a laissé une nouvelle chance et Pierre dans son remord s'est réellement converti; il a pris conscience des attentes de Dieu pour l'homme